« Il n’est pas tolérable que dans notre pays, l’accès à l’éducation et à la formation, aux soins de santé, aux emplois et aux logements, repose le plus souvent sur les privilèges d’ordre familiaux ou politiques ». C’est par ces mots que le président gabonais Ali Bongo lançait le 23 février 2016 son programme pour l’égalité des chances. Un programme visant, selon lui, à rompre avec la vieille culture du favoritisme, les vieilles habitudes des privilèges immérités qui marginalisent et excluent de nombreux talents et intelligences du pays. Mais formulé à quelques mois de l’élection présidentielle, ce programme soulève plusieurs questions.