Malgré le fameux discours de la Baule qui a consacré le multipartisme en Afrique francophone, la gestion du pouvoir, dans la pratique, se révèle être toujours l’affaire d’une poignée de personne et de leur appareil politique. Sur le contient, en dehors de quelques pays tels que la Guinée et le Niger, les « oppositions historiques » ont peu de chances de se faire élire à la magistrature suprême. En revanche, une nouvelle génération d’opposants incarnée par des hommes et des femmes issus des arcanes du pouvoir, se montre électoralement plus redoutable.